Crash. Encore beaucoup de questions

Cette nuit le crash d'un avion de tourisme a côuté la vie 4 personnes à Lifou. La gendarmerie livre ses premiers élément de l'enquête. Il est 1h09 lorsque les gendarmes sont appelés. Les habitants d’une case située à une cinquantaine de mètre de l’impact donnent l’alerte. Visiblement l’appareil a piqué du nez et s’est écrasé au sol. A leur arrivé sur place, les gendarmes ont constaté le décès des 4 personnes à bords dont 3 agents de l'aviation civile selon le Gouvernement de la Nouvelle Calédonie.

L’avion est identifié, 2 lettres de son immatriculation sont encore clairement visibles sur le fuselage et l’appareil manque dans les hangars de la plateforme. Il s’agit d’un appareil appartenant à un privé travaillant sur la plateforme de Lifou. Pour autant, impossible pour l’heure d’identifier formellement les victimes. "Le vol n'était pas enregistré" précise le général Christophe Marietti, commandant de gendarmerie en Nouvelle Calédonie.

3 rotations ont été faites entre la caserne de Normandie et Lifou via des hélicoptères écureuils de la gendarmerie. Il transportait à son bord, un médecin légiste chargé de faire des prélèvements sur les corps qui ne portaient pas de papiers d’identité, deux enquêteurs de l’identification criminelle et la brigade des transports aériens de la Tontouta.

Une enquête longue. Connaitre l’identité précise des victimes est donc le premier volet des investigations. Ensuite il s’agira de savoir pourquoi l’avion Mooney M20J s’est crashé visiblement au décollage. Il s’agit de l’enquête administrative pour laquelle des agents du bureau enquêtes analyses arriveront lundi de métropole. 

Il reste donc encore énormément de zones d'ombres ce midi. Pourquoi un avion, non enregistré, non signalé a décollé de nuit de Wanaham ? Où allait-il ?