Coup de théâtre au congrès avec l'élection à la présidence de Veylma Falaéo
L'élue de l'Eveil océanien a été élue au second tour avec 28 voix contre 26 voix à Roch Wamytan qui présidait le congrès depuis 2019
C'est une réaction en chaine qui a abouti à l'élection de Veylma Falaéo à la présidence du congrès de la Nouvelle-Calédonie.
Elle a été assurée, notamment, par la démission de Vaïmua Muliava du gouvernement. En retournant siéger au congrès, au détriment de Maria Isabelle Ludovika qui siégeait en non-inscrit, celui-ci a redonné ses trois sièges à l'Eveil océanien. Une condition sine qua non pour permettre de constituer une majorité face au candidat des indépendantistes.
Au premier tour de scrutin, il y avait quatre candidats en lice.
Roch Wamytan présenté par l'Union calédonienne a obtenu 26 voix. Naïa Watéou, la candidate des Loyalistes a recueilli 19 suffrages. Philippe Dunoyer pour Calédonie ensemble a obtenu 6 voix et Veylma Falaéo de l'Eveil océanien en a rassemblé 3.
Faute de majorité absolue, il a fallu un second tour de scrutin et, après une brève suspension de séance, un accord a été trouvé pour présenter une candidature unique face au candidat indépendantiste.
Veylma Faléo a obtenu 28 voix contre 26 à Roch Wamytan.
L'élue de l'Eveil océanien a donc été élue à la présidence du congrès de la Nouvelle-Calédonie. Elle est la première femme à présider cette institution.
Cette élection est un véritable revers pour les indépendantistes et singulièrement pour Roch Wamytan qui invoquait régulièrement une majorité océanienne. C'est aussi une conséquence des émeutes du 13 mai qui auront décidément rebattu les cartes.