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Comment prévenir les pandémies et maladies infectieuses ?

Un atelier de surveillance génomique des pathogènes dans le Pacifique, dit SPOP, débute ce lundi sur le territoire.

Par Charlotte Coulson 17 mars 2025 à 05:24
Chercheurs réunis à la communauté du pacifique

La Nouvelle-Calédonie reçoit un panel de scientifiques cette semaine. L’institut Pasteur et la communauté du pacifique organisent un atelier sur le séquençage génomique, une technique qui permet de mieux appréhender les pandémies et les maladies infectieuses.

Il s’agit en fait d’analyser la composition de virus ou bactéries, ceux qui posent des problèmes de santé comme le COVID-19 ou encore la leptospirose. Le séquençage génomique permet de lire l’ADN de ces particules, et d’ainsi mieux comprendre leur fonctionnement. Une technique utilisée par de nombreux territoires, y compris dans le Pacifique sud. Une centaine de personnes, scientifiques et représentants de 9 pays, se sont réunis à la CPS ce matin. Pendant 4 jours, ils échangeront et partageront leurs connaissances et pratiques sur la surveillance génomique des pathogènes. L’atelier, dit SPOP, est notamment piloté par Myrielle Dupont-Rouzeyrol, responsable de l’unité dengue et arbovirose à l’Institut pasteur de la Nouvelle-Calédonie.

Un partage des connaissances et des pratiques qui permettra évidemment des avancées dans le domaine scientifique, mais aussi de faire rayonner le savoir-faire calédonien à l’international, comme l’explique le membre du gouvernement en charge notamment de la santé, Claude Gambey. 

Les participants à l’atelier SPOP vont enchainer les présentations, les démonstrations et les échanges pendant 4 jours, pour un compte-rendu qui sera présenté mercredi après-midi.

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