La fréquence aux couleurs de la France

Appels au calme et à l'apaisement

15 mai 2024 à 10:08
Appels au calme et à l'apaisement

L'objet de cette conférence de presse, c'était de s'adresser essentiellement à la population qui est sur les barrages, qui commet des exactions et qui pille.
Le président du gouvernement Louis Mapou prend acte du vote de la loi constitutionnelle qui modifie le corps électoral mais il tient à souligner que ce n'est pas un point final. Cette bataille a été perdue, mais tout reste ouvert a-t-il affirmé
Et Louis Mapou souhaite que les responsables politiques fassent en sorte que l'on puisse sortir par le haut.
Il note avec satisfaction les appels au calme, de part et d'autre, et il demande à la CCAT de lever le pied.
Un appel à l'apaisement relayé par le président du Sénat coutumier, Victor Cogny qui déclare que le pays est en feu et qu'il faut maintenant préparer la suite. Et pour lui, la suite doit prendre la forme d'une mission du dialogue
Victor Cogny déclare également qu'il faut entendre la jeunesse et lui apporter des éléments de réponse
Appel à l'apaisement aussi de la part de Gilbert Tyuienon. Le membre UC du gouvernement souligne les difficultés rencontrées dans l'enseignement, dans les transports, dans le domaine de la santé et il demande de penser aux plus faibles et aux plus âgés.
Un ton plus alarmiste enfin pour Vaïmua Muliava, le membre Eveil océanien du gouvernement. Il appelle à la raison et il met en garde contre une dégradation de la situation qui deviendrait irrécupérable
Et comme les autres, Vaïmua Muliava lance le message que le chemin de la loi constitutionnelle n'est pas terminé, qu'il n'y a pas de fatalité mais qu'il faut libérer les chemins et lever les barrages.


La journée a aussi été marquée par un appel au calme et à l'apaisement lancé par le FLNKS au 3ème jour de violences.
Dans un communiqué, le bureau politique regrette et tient à dénoncer les exactions qui se poursuivent depuis le 13 mai.
Il répète qu'il souhaite le retrait de la loi constitutionnelle modifiant le corps électoral afin de préserver les conditions d'obtention d'un accord politique global, mais il ajoute que, pour autant, cette situation ne saurait justifier la mise en péril de la paix et de tout ce qui a été mis œuvre et construit pour permettre au "vivre ensemble" de s'installer durablement dans ce Pays et de sortir du système de la colonisation.


Le FLNKS, déplore les actions perpétrées contre les entreprises et apporte son soutien aux chefs d'entreprises et salariés impactés.
Il appelle à la levée des barrages pour permettre le libre accès de la population aux produits, services et besoins de premières nécessités.
Le FLNKS lance, enfin, un appel à l'ensemble des responsables politiques et à l'Etat pour réunir les conditions nécessaires à la reprise d'un dialogue apaisé, pour l'obtention d'un accord global.

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