Acquittement à la cour d'assises de Nouméa

En février 2021, à Ouegoa, cet homme de 66 ans avait été accusé d'avoir jeté un tamioc en direction de son gendre, 36 ans, qui était ivre lorsqu'il a rendu visite à son ex-compagne. L'accusé a reconnu songeste mais l'affaire ne s'arrête pas là.
Car sur cette arme, et sur la blessure qu’elle aurait occasionnée, pèsent de nombreux doutes. Aucun témoin n’a vraiment vu les faits. L’accusé a toujours affirmé ne pas être sûr d’avoir touché la victime ; le médecin-légiste n’est pas certain qu’un tamioc ait pu causer la perforation de l’artère fémorale, à l’origine du décès. Enfin, l’arme n’a jamais été retrouvée. L’hypothèse d’un couteau n’est pas écartée ; celle d’un autre auteur des faits ne l’est pas non plus. L’accusé avait été remis en liberté sous contrôle judiciaire après avoir purgé 16 mois au Camp Est. Il risquait 15 à 20 ans de prison pour coups mortels avec arme. Le ministère public avait réclamé huit ans de prison.
Mais face au doute, qui selon la loi doit profiter à l'accusé, l'homme a été acquitté par la cour d'assises. Il est donc ressorti libre du palais de justice.