7 affaires aux assises dès lundi

Trois sessions de la cour d’assises sont prévues cette année et la première débute lundi avec sept affaires inscrites au rôle, dont une majorité de viols. Elle a été présentée par l’avocat général Christian Pasta.
La première affaire sera jugée mardi, le 5 mars. Un homme d’une trentaine d’années comparaîtra pour viol. Les faits se sont produits pendant les vacances de 2005 dans une école de Nouméa. Restée seule dans l’établissement pour faire des photocopies, une institutrice a été violée par cet individu que les enquêteurs ne parviendront à identifier qu’en 2014. Impliqué dans d’autres affaires, il a été confondu par son ADN. Il encourt 15 ans de réclusion criminelle.
Cette année, la cour d’assisses aura également à juger trois affaires de viols survenus dans le milieu intra-familial. Ce sera le cas, le 8 mars, pour des faits qui se sont déroulés à Lifou, début octobre 2017. La victime était âgée de 8 ans au moment des faits. Poursuivi pour viol aggravé, l’accusé risque 20 ans de réclusion criminelle.
Le 13 mars, un homme sera jugé pour viol aggravé sur conjoint ou concubin et devra aussi répondre de violences et de menaces sur mineurs notamment ; les faits ont lieu de 2014 à 2017 à Païta, sur fond d’alcool. Il encourt 20 ans.
Enfin, les 14 et 15 mars, deux hommes seront dans le box des accusés pour répondre de viols sur mineur et sur personne vulnérable. Entre 2014 et 2017 à Touho et à Kouaoua, ils ont, à plusieurs reprises, abusé de leur cousine et demi-sœur, âgée alors de 15 ans et lourdement handicapée puisqu’elle est sourde et muette. Les accusés risquent 20 ans de réclusion criminelle.
C’est le 6 mars que la cour d’assises jugera la première affaire de sang de cette session. Un individu très défavorablement connu devra répondre de meurtre en récidive pour des faits qui se sont produits en juin 2017, à Kouaoua, dans un contexte de fête et de forte alcoolisation. Déjà condamné pour viol en 2015, il encourt la perpétuité.
Le 7 mars, un jeune homme comparaîtra pour tentative de meurtre. Le 11 novembre 2017, à Ouvéa, lors d’une kermesse, l’accusé a asséné trois coups de tournevis à un autre jeune qu’il soupçonnait d’avoir tenté de voler son sac. Peine encourue : 30 ans de réclusion criminelle.
Et puis la 3ème affaire de sang de cette session sera jugée les 11 et 12 mars et c’est la cour d’assises des mineurs qui siègera. Dans le box des accusés, un jeune homme qui avait 17 ans au moment des faits devra répondre de coups mortels. Dans un contexte de forte alcoolisation et de bagarre, début novembre 2016 à Dumbéa, il a asséné un violent coup de pied à la tête d’un autre jeune du même âge, entrainant son décès. L’accusé encourt 15 ans de réclusion criminelle.